« L’invitation au voyage »

– Séoul octobre 2025 –

Voyage professionnel organisé par Kyong-soo Yoo pour l’association ACAD (Association des Consultants en Aménagement et Développement des territoires) et à destination des professionnels du développement urbain.

Comme chaque année, l’association ACAD dont l’agence Convini Dialogue Urbain est membre, organise un voyage d’étude dans une ville en Europe. Exceptionnellement en 2025 et à l’initiative de Kyong-soo YOO, architecte-urbaniste coréenne, l’ACAD s’ouvre sur la Corée du Sud et sur Séoul sa capitale dynamique. Il s’agit d’un voyage mêlant découverte du pays et rencontres professionnelles.

Voyage clé en main ouvert aux membres de l’ACAD et aux non membres

Date approximative : 21 au 28-29 octobre 2025

Durée : 1 semaine 6j/6n ou 7j/7n

Pour plus d’infos : envoyez-vous un mail à contact@dialogue-urbain.fr ou https://www.acad.asso.fr/

Programme : voir ci-dessous

 

Introduction aux thématiques du voyage

Séoul est une capitale mondiale, une « ville monde » dont la croissance s’est accélérée depuis les années 80. Pour la petite histoire, ma grand-mère habitait dans un immeuble de logements à Gangnam situé en plein milieu des champs. C’était dans les années 60-70. Aujourd’hui, le quartier est devenu le centre névralgique de Séoul. Le changement est impressionnant!

Séoul constitue un observatoire incontournable pour tous professionnels de l’urbain. Par son innovation, par sa réactivité et sa capacité d’adaptation, elle fabrique une ville pragmatique et dynamique répondant à des logiques économiques plus qu’aux besoins des habitants.

Portée par la croissance économique des dernières décennies, la ville s’est rapidement densifiée au gré des opportunités dialoguant entre innovation et traditions. Les paysages urbains sont assez contrastés, reflet d’une modernisation accélérée. De grands lotissements ponctuent la ville rappelant le Plan Voisin de Le Corbusier et les cités hlm des banlieues. Pour les occidentaux, cela peut paraitre monstrueux mais, contrairement à tout ce qu’on croit, cela fonctionne en Corée! On peut s’interroger alors sur la cohérence d’ensemble et le traitement des interfaces, la vivabilité de cette métropole.

La Corée du sud est également confrontée depuis des siècles aux problématiques climatiques (typhons, forte chaleur l’été, hiver rude, vents de sable venant de Chine…). La réflexion sur l’architecture bioclimatique et l’adaptation à ces phénomènes naturels ont toujours existé. Les premières implantations urbaines ont été guidées par le principe du fengshui ou l’art de vivre en harmonie avec son environnement et les éléments (l’eau, le vent, le feu, la terre). C’est peut-être une piste aux enjeux environnementaux actuels. Plus récemment, le projet de renaturation de la rivière Cheonggyecheon daté de 2005, est un exemple de cette volonté de retrouver le lien avec la nature en coeur de ville. 20 ans après, la ville s’est rafraichi. Elle a refait venir la faune et la flore. Surtout, Séoul s’est doté d’un nouveau lieu de vie en son centre.

Depuis plusieurs années, la Corée du Sud fait face à un dépeuplement massif. Il s’agit d’un problème démographique majeur dans le pays. La baisse du taux de natalité combinée à l’augmentation de l’espérance de vie a conduit à un vieillissement rapide de la population. Cela a des implications économiques et sociales importantes, car il y a moins de travailleurs actifs pour soutenir une population vieillissante. Les villes moyennes et les petites villes se vident. Elles sont confrontées à des enjeux de revitalisation et de renouvellement important. Dans ce contexte, plusieurs villes ont axées leur stratégie vers l’accueil des touristes. C’est le cas de Jeonju qui malgré ses airs de pastiche de village traditionnel, a su cependant retrouver une attractivité nouvelle.

Enfin, la Corée du Sud est depuis plusieurs années au centre de l’attention mondiale en raison de son influence grandissante à l’échelle internationale grâce à l’exportation de sa K-culture (Kpop, Kfood, Kbeauty, Kdrama…). Ce phénomène, connu sous le nom de « Hallyu » ou vague coréenne, est une source d’attrait et de croissance économique pour le pays. En misant sur sa culture, sa diversité et sa créativité, la Corée du Sud attire de plus en plus de touristes et suscite un intérêt croissant à l’étranger. Elle tire parti des réseaux sociaux et des médias comme outils de communication, en misant sur la qualité, l’innovation et la maîtrise des plateformes pour déployer son succès.

Pré-programme en cours d’étude

Intervenants et rencontres professionnelles à confirmer :

  • Architectes, notamment spécialisé dans les hanok
  • Professeur d’université
  • Agence d’architecture, d’urbanisme et d’ingénierie
  • Promoteur
  • Ambassade de France en Corée
  • Antropologue