De bord de Marne en bord de ville

    Date : 2005 – 2013

    Maîtrise d’ouvrage : AFTRP (ex Grand Paris Aménagement)

    Budget : xxx

    Équipe : Dialogue Urbain (architecte urbaniste mandataire)

    Programme : 52 000 m² Sdp logements, bureaux,
               activités et espaces publics

    Surface : 3,5 Ha

    Localisation : Le Perreux-sur-Marne (94)

 

Mission d’étude urbaine de création d’un quartier mixte et mission d’architecte urbaniste coordonnateur de la ZAC du Canal – Le Perreux-sur-Marne

La mission

La ville du Perreux-sur-Marne est située à l’Est de Paris. Desservie par la nationale 34, elle se trouve bien positionnée par rapport aux infrastructures de transport. La gare du RER-A de Neuilly Plaisance jouxte l’opération.

Grand-Paris-Aménagement nous a confié la mission d’architecte urbaniste coordonnateur du nouveau quartier du Canal, situé en bord de Marne à proximité des transports, destiné à l’accueil de bureaux, d’activités et de logements.

 

Le projet

ZAC_LEPERREUX_vue aerienne existant
 

Périmètre de la ZAC du Canal, Le Perreux-sur-Marne

ZAC_LEPERREUX_vue avant

Photo aérienne oblique de l’existant, avant réalisation de la ZAC

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Vue oblique de la ZAC en cours de réalisation

ZAC du Canal, détails

Le site du Canal s’étend sur 3,6 hectares. Les 50.850 m² de SPC prévus au programme de la ZAC se répartissent en 15.000 m² de bureaux et activités et 35.850 m² de logements (soit 488 logements). Les bureaux, implantés près de la gare du RER, prolongent le parc d’affaires existant.

Le site du CANAL au Perreux-sur-Marne faisait partie de ces lieux ordinaires chantés par les poètes du quotidien, coins de banlieue, bords de rivières hors du temps où cohabitent « villas mon rêve », modestes pavillons situés à l’écart de la ville et ateliers liés aux activités fluviales qui occupent les cœurs d’îlots dans un curieux mélange.  Le parcellaire des maisons individuelles qui couvrent l’ensemble du site s’organise en bandes parallèles, le long de rues étroites qui conduisent à la Marne, laissant entrevoir les jardins privés et au-delà, le mystère des cœurs d’îlots.

Si le programme de la ZAC, lié à la densification du pôle de la gare du RER, marque une rupture par rapport à l’existant, il nous a semblé important d’inscrire les nouvelles constructions dans le tissu urbain environnant.

Scénarios urbains

La démarche que nous avons adoptée intègre les constructions nouvelles au paysage existant en valorisant la proximité de la Marne et sa végétation. Le projet de ZAC préconisait un quartier urbain très affirmé constitué d’îlots fermés bordés d’immeubles continus. Les orientations nouvelles que nous avons proposées ont eu pour objectif de créer une transition plus douce entre Marne et RER.

Le scénario « ouvert » repose sur un principe (inspiré de l’existant) de discontinuité bâtie et d’alternance entre maison et jardin.

Le scénario « fermé », reprend le principe d’alignement de l’étude initiale tout en ménageant des ouvertures sur les intérieurs d’îlots. Il a été retenu pour rester fidèle à l’esprit du dossier de ZAC.

ZAC_PERREUX_scenario ouvert
 
Scénario ouvert

Scénario fermé

 Projet et mise en oeuvre

 Le projet développe des îlots implantés en bordure de rue, tout en ménageant une transition douce avec la Marne ainsi que des ouvertures vers les intérieurs d’îlots. Les orientations d’urbanisme et de paysage remises à chaque maître d’ouvrage s’inscrivent dans un registre néoclassique qui se réfère au caractère des bords de Marne. Chaque bâtiment est composé d’une succession d’immeubles se distinguant les uns des autres par leur traitement architectural et leur volumétrie.

 Un travail attentif de coordination a favorisé le « vivre ensemble » des différents programmes qui d’un mois à l’autre, ont frappé à la porte du quartier (logements collectifs, maisons de ville et maisons individuelles groupées, lots individuels, maison d’association, résidence pour personnes âgées, entreprise, bureaux, résidence services). Certains d’entre eux figuraient dans la programmation d’origine. D’autres, comme l’entreprise Pattou ou la résidence La Cascade sont venus en cours d’aménagement. 

ZAC_LEPERREUX_plan projet retenu

Projet retenu (scénario fermé)

Epannelages du projet retenu

ZAC_LEPERREUX_prescriptions paysagères

Intentions paysagères pour le site : valoriser le paysage fluvial

ZAC_LEPERREUX_photo de la ripisylve

 La rive de la Marne : conforter la ripisylve, écrin végétal naturel du cours d’eau 

Cas de l’entreprise Pattou et de la résidence La Cascade

Le cas de l’entreprise Pattou déjà présente sur le site et relogée sur place mérite un développement particulier. Cette entreprise de plomberie occupait un terrain situé en ZAC au beau milieu d’un futur îlot de bureau. Ses installations vétustes, son emplacement plaidaient pour une délocalisation mais les propositions de la Ville et ses propres recherches n’avaient pas permis d’aboutir.

Nous sommes missionnés pour étudier son implantation en partage avec une résidence pour personnes âgées qui se délocalise elle aussi.

Plusieurs visites et entretiens approfondis débouchent sur une esquisse fonctionnelle et économe en foncier. L’articulation volumétrique entre l’entreprise et la résidence donne lieu à l’étude comparative de deux scénarios alternatifs.

DMS Architectes, à qui Pattou confie la maîtrise d’œuvre de l’opération, réalise un bâtiment qui signale l’entrée du quartier.

ZAC_LEPERREUX_schéma entreprise pattou

Schéma d’organisation des nouveaux locaux
de l’entreprise Pattou, réimplantée sur le site

ZAC_PERREUX_lot4a_vue aerienne

Insertion de l’entreprise Pattou dans la ZAC

ZAC_PERREUX_lot4a pattou detailZAC_PERREUX_lot4b vue aerienne

Insertion de la résidence pour personnes
âgées dans la ZAC

ZAC_LEPERREUX_lot4b_detail

Détail du lot 4b

 
ZAC_LEPERREUX_pattou construit
 

Photographie des nouveaux locaux de l’entreprise Pattou

  Maîtrise d’oeuvre : la rue du Canal

 

Le projet de ZAC a prévu de donner aux piétons la portion de rue du Canal qui longe la berge. Comme souvent en pareil cas, les contraintes s’accumulent sur le court linéaire de voirie à réaménager qui correspond à la limite communale.

Il faut préserver un accès aux regards qui sont sous la chaussée et un accès à la Marne pour le Port. Il faut desservir la résidence services et le restaurant prévus à Neuilly Plaisance et permettre la manœuvre des véhicules. Faut-il permettre aux véhicules de secours d’emprunter la promenade et comment faire pour interdire le passage des deux roues tout en facilitant celui des poussettes et des fauteuils ? 

Nous proposons trois scénarios :

Le premier consiste à donner à la promenade un parcours sinueux l’écartant des pavillons pour préserver l’intimité. Il leur ménage des accès à la berge.

Le second prend la forme d’un mail linéaire fermé à chaque extrémité, un nouvel espace pour la lecture et les jeux calmes qui complète la gamme des espaces ouverts au public programmés sur le site.

Le troisième fait disparaître le passage dans un damier végétal perpendiculaire à la Marne qui organise le paysage.

Le premier scénario retenu, après mure réflexion, le dispositif de contrôle d’accès longuement étudié est abandonné. La ramure noueuse de la charmille, sa rusticité, son feuillage marcescent, donnent à la promenade une assise familière.

 
 
ZAC_LEPERREUX_hypo 3 MOE

Aménagement de la rue du Canal, croquis de l’hypothèse n°3

ZAC_LEPERREUX_axono hypo 2

Perspective axonométrique de l’hypothèse 2

 
ZAC_LEPERREUX_detail hypo3

Détail 3D de l’hypothèse 3

ZAC_LEPERREUX_axono hypo 1 retenue

Perspective axonométrique du projet retenu (hypothèse 1)

 
 
ZAC_LEPERREUX_photo aire de jeux

Photo de l’existant, aire de jeux sur la promenade du Canal

Acteurs mobilisés sur le projet

MAITRISE D’OUVRAGE AMENAGEMENT

 Grand Paris Aménagement

  • ·         Clairette Mellaerts, représentante du maître d’ouvrage, chargée du projet
  • ·         Éric Raynault, VRD et espace public
  • ·         Denis Millard, commercialisation

Ville du Perreux sur Marne

  • ·         Gilles Carrez, député maire
  • ·         Maire adjoint chargé de l’urbanisme
  • ·         Alain Laval, DGS
  • ·         Luc Mazerand, directeur de l’urbanisme

Dialogue Urbain

  • ·         Claude Huertas, chef de projet
  • ·         Marie-Anne Lepault, architecte urbaniste
  • ·         Henri de Dreuzy – Agence Babylone paysagiste (études pré opérationnelles)

MAITRISE D’ŒUVRE BATIMENTS – ESPACES PUBLICS

  • Alexandre Ghiulamila – programme logements
  •  Alain Servella – DMS architectes – bâtiment entreprise Pattou
  •  Lionel de Segonzac – programme logements collectifs et individuels groupés
  •  Claude Huertas Olatz Lopez – Dialogue Urbain – rue du Canal
  •  Jean-Claude Cadier – maison de retraite
  •  Cédric Vigneron – programme logements
  •  Sylvain Morvant – programme maisons de ville
  •  Lionel de Segonzac – lots de maisons individuelles
  •  Jean-Claude Lichana – résidence services et restaurant
  •  ICE bureau d’études VRD

Le choix des maîtres d’œuvre résulte d’une consultation d’équipes réunissant promoteur et architecte. Pilotée d’une main ferme et sûre par l’aménageur et la Ville, cette opération d’aménagement a été rondement menée par des professionnels dans un esprit de confiance mutuelle.

 Les premiers habitants se sont installés en 2009, les travaux ont pris fin en 2014.

 

Le mieux ennemi du bien

    Date : 2009 – 2010

    Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lisses

    Budget : 7500 €

    Équipe : Dialogue Urbain (architecte urbaniste mandataire)

    Programme : Réflexion sur 2 places publiques du centre-bourg de Lisses

    Surface : xxx

    Localisation : Lisses (91)

 

Mission d’étude pour l’insertion urbaine de deux places publiques – Lisses

La mission

Le bourg de Lisses présente dans sa partie centrale, à la rencontre des rues de Paris et de Corbeil, un charme «d’un autre âge», concrétion d’histoire urbaine, héritage culturel d’une autre époque.
L’église, aujourd’hui classée, est le témoin muet de ce passé révolu que le cadastre napoléonien permet de décrypter tout comme les vestiges du jardin à la française que les labours n’ont pas effacés.

La ville, attachée à ses lieux de mémoire, souhaite agrandir le parvis de l’église et la place de l’ancienne mairie. Elle nous a confié la mission d’inscrire ces projets dans une vision urbaine d’ensemble.
À l’aide de schémas illustrant différents scénarii d’aménagement, nous engageons avec la ville et l’architecte des bâtiments de France un dialogue sur l’identité du bourg.

Pour le bourg, nous préconisons une intervention minimaliste destinée à souligner simplement le charme de l’existant, sans esbroufe.

Le projet

Bourg de Lisses photo de l'existant

Photo du bourg de Lisses

Etude de différentes scénarios d’aménagement de la place publique
du bourg de Lisses, X-rays entre l’ouverture et le cadrage de la place

 
 
Bourg de Lisses Etude de deux places publiques_plan masse 
 

Proposition d’un aménagement minimaliste

 
Bourg de Lisses Etude de deux places publiques_composition de la place
 

Place de l’église, schéma de composition et de traitement de la place.

 
Bourg de Lisses etude de deux places publiques

 

Une histoire de dalle

    Date : 2005

    Maîtrise d’ouvrage : Ville de Saint-Ouen-l’Aumône

    Budget : xxx

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme

    Programme : xxx

    Surface : xxx

    Localisation : Saint-Ouen-l’Aumône (95)

Mission de réflexion sur la rénovation d’un ensemble de commerces sur et sous la dalle du quartier du Grand Centre – Saint-Ouen-l’Aumône

La mission

Les boutiques du centre commercial Grand Centre de Saint-Ouen-l’Aumône sont fermées.
Le supermarché survit. Une atmosphère pesante s’est installée sur la dalle. Les habitants
des tours qui la surplombent sont inquiets. Les choses ont été figées sur des questions très concrètes comme :

• l’implantation d’un escalier de liaison
entre les dalles haute et basse

• le programme de démolition
• le stationnement
• la reprise des façades

En vue de régler durablement les choses, nous proposons de mettre le site « sous perfusion », en misant d’une part sur le redéploiement de la moyenne surface autour d’une place à usage mixte, piétons-autos, et en créant une liaison douce entre les dalles haute et basse, trait d’union entre l’accès au fleuve
par la place du marché et l’entrée de la ville.
trait d’union entre la dalle et le reste de la ville

 

Juste un alignement d’arbres

    Date : 2005

    Maîtrise d’ouvrage : Ville de Saint-Ouen-l’Aumône

    Budget : xxx

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme

    Programme : xxx

    Surface : xxx

    Localisation : Saint-Ouen-l’Aumône (95)

 

Mission d’étude de réaménagement du quartier du boulevard Ducher – Saint-Ouen-l’Aumône

La mission

Le quartier du boulevard Ducher, partiellement inconstructible du fait de la proximité de l’Oise, est proche de la mairie de Saint-Ouen-l’Aumône et de la gare de RER. À l’écart des circulations et fortement végétalisé, il bénéficie d’une tranquillité qui renforce son caractère résidentiel. La ville nous a confié l’étude de son évolution à partir d’intentions de programmes d’équipements publics, de logements et d’espaces publics.

Quelques adaptations légères, telle l’installation d’une contre-allée sur la chaussée existante, ont permis de faire du boulevard Ducher, qui servait de voie de délestage, la vitrine mais aussi la desserte du quartier.

Le long du boulevard Ducher est préconisé un principe d’immeubles en « U » qui rythme le parcours et ménage des vues vers la ville. Face à l’entrée du stade, des locaux associatifs alternant avec des patios, structurent le parvis du centre sportif et complètent, sans les occulter, les installations existantes.

La crèche prévue au programme d’aménagement est adossée à un bois destiné à être aménagé et ouvert au public. L’usage du bois en façade est commun à l’ensemble des nouveaux bâtiments.

Le projet

 Le foncier constructible est rare, souvent grevé de servitudes. Il convient donc de l’utiliser au mieux sans donner cependant l’impression de «trop en faire ». Il nous a semblé qu’un principe de constructions espacées, bien ancrées au sol et d’une même typologie, permettait de préserver les vues et le caractère résidentiel sans prétention du site.

Plusieurs scénarios avec des typologies d’immeubles différentes
sont étudiés. Une même typologie d’immeubles en U permettant de ménager
des transparences vers la ville, tout en structurant le boulevard Ducher
est proposée de part et d’autres des habitations existantes.

 SOL2

Les façades des immeubles d’habitation sont divisées en
trois parties, un soubassement, une partie principale et
un attique où sont installées des maisons sur le toit.

Socle urbain

    Date : 2004 – 2008

    Maîtrise d’ouvrage : Bouygues Immobilier

    Budget : 2 854 000 €

    Équipe : Dialogue Urbain (architecte urbaniste mandataire),
               Agence ON (concept lumière), Urbatec (BET VRD)

    Programme : Place, stationnements, voiries,
               espaces piétonniers

    Surface : 16 000 m² dont une place de 3 500 m²

    Localisation : Bussy-Saint-Georges (77)

 

Mission de maîtrise d’oeuvre des espaces publics et d’une place publique – Bussy-Saint-Georges

La mission

Chargé par l’Epamarne de réaliser la deuxième partie du centre urbain de Bussy-Saint-Georges face au RER, Bouygues Immobilier m’a confié la maîtrise d’oeuvre des espaces publics.
Le plan de référence arrêté par l’aménageur et la ville, avec le concours de l’architecte Dimitri Porphyrios, prévoyait autour d’une place, un programme de 52 000 m², mixant logements, bureaux et commerces en rez-de-chaussée sous arcades.

Quelques principes simples ont fixé les rapports entre espace bâti et espace libre : parkings enterrés sous les bâtiments sans débord, stationnement de courte durée sur l’espace public pour les commerces, poursuite de l’espace public sous les arcades jusqu’aux façades.
La ville qui a réceptionné l’ensemble fin 2008, doit mettre en place la gestion du stationnement de courte durée.

La place, espace de référence de 3 500 m² aux usages multiples, a été conçue comme le socle fondateur de l’îlot urbain. La géométrie du tracé régulateur dessine un tapis de pavés en granit posé au sol.
Le nivellement a fait l’objet d’un soin particulier. Une simple pliure
traverse le site d’est en ouest et récupère les eaux de pluie.

Le débouché sur la place ouverte est mis en scène par le feuillu
opaque des tilleuls qui jalonnent le parcours.

Le projet

Bussy_RDC_entrée est superette1_02 11 2006 A4 sans échelle (1)

BUSSY 012 1600x1000

 

Présente nature

    Date : 2014 – 2015

    Maîtrise d’ouvrage : CCOG

    Budget : 80 250 €

    Équipe : SEMSAMAR Mandataire, Dialogue Urbain (architecte urbaniste,
               AGIR (BET VRD), Environnement, Botanik Paysage, PROGEA Programmation

    Programme : Zone d’activités économiques, ateliers, commerces…

    Surface : 15,2 Ha

    Localisation : Saint-Laurent-du-Maroni, Guyane

Aménagement et viabilisation de la ZAE de Saint Maurice – Saint-Laurent-du-Maroni

La mission

A seulement 250 km de Cayenne, au nord-ouest de la Guyane, Saint-Laurent du Maroniest situé à l’embouchure du Maroni et à la frontière avec le Suriname. Elle se situe entre terre et meret dispose doncd’une situation stratégique pour développer les échanges inter régionaux mais également internationaux.

Anciennement ville pénitentiaire, c’est aujourd’hui la deuxième ville la plus peuplée de Guyane après Cayenne. Les nombreux projets en cours, notamment la ZAC Saint Maurice et la ZAE, illustrent la forte ambition de la ville à développer son territoire pour devenir une véritable agglomération.

La ZAE Saint-Maurice est un site bien desservi au sein de l’agglomération laurentine mais également accessible depuis Cayenne et les autres villes avoisinantes. La proximité du Maroni ouvre des opportunités pour le développement d’un réseau fluvial. La ZAE Saint-Maurice, située à un carrefour des échanges, pourra élargir ses perspectives programmatiques et proposer ainsi différents programmes d’activités, de commerces et de services.

Face à la pression démographique et aux enjeux économiques liés au développement de Saint-Laurent-du-Maroni, on assiste au mitage progressif du boisement. Cette urbanisation crée en son centre un paysage résiduel, sorte de négatif du mitage sans projet environnemental, et un paysage fragiliséen bordure. Le patrimoine végétal, loin de s’imposer comme simple contrainte, devrait être mis en valeur pour apporter une qualité supplémentaire aux nouveaux quartiers.

Le projet d’aménagement dela ZAE Saint Maurice doit prendre en compte les risques naturels liés à l’eau et le projet d’aménagement de la ZAC St Maurice,et doit trouver des continuités urbaines et paysagères. Le site de la ZAE Saint Maurice présente deux secteurs distincts du fait de sa position en interface entre secteur résidentiel et secteur d’activité et de la présence d’une zone non constructible en son centre.

Le secteur A présente une problématique liée au programme. Il pourrait être porteur soit d’un programme à l’échelle de l’agglomération soit d’un programme à une échelle locale et développer des continuités de proximité avec la ZAC Saint Maurice. Le secteur B présente une problématique liée à la desserte.

 
Le projet
 
Selon qu’on adopte une vision plus ou moins large de l’aménagement du territoire où se situe la ZAE, on distingue deux manières d’aborder le projet.

L’intériorité intègre la question de la continuité urbaine de proximité. Elle oriente le projet vers une échelle d’aménagement davantage locale qui favoriseles liaisons douces, et les continuités bâties ou programmatiques. L’intériorité est le prolongement de l’existant dans le respect du paysage et de l’environnement.

L’extériorité repose sur une vision à une échelle plus large, celle de l’agglomération. Le projet a un caractère plus ambitieux et a un impact sur la structure même de l’agglomération.

 
 

 

Un projet qui a toujours été là

    Date : xxx

    Maîtrise d’ouvrage : EPFIF

    Budget : xxx

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme,
               DMS Architecture

    Programme : xxx

    Surface : xxx

    Localisation : Igny

 

Étude de capacité – Igny

La mission

Cette mission confiée à Dialogue Urbain par l’EPFIF a pour objet la réalisation d’une étude de capacité architecturale quant à l’insertion d’un programme de logements dans la trame urbaine existante.
Le terrain (3172 m² env.) se situe dans le bourg ancien d’Igny au croisement de deux rues majeures de la ville, l’avenue Gabriel Peri et la rue du Moulin.

L’application stricte du PLU contraint l’implantation du bâti dans une bande de 30m à compter de l’alignement des voies privées ou publiques. Toute la partie nord du terrain est dès lors inconstructible puisqu’elle se situe à plus de 30m. Seule la création d’une voie nouvelle permettrait de créer une nouvelle bande constructible en fond de parcelle.

L’une des principales difficultés de cette étude repose sur la gestion d’une parcelle profonde et celle de la pente puisque le terrain présente une amplitude de dénivelé de 5m de son point situé le plus à l’est au point le plus à l’ouest de la parcelle.

L’enjeu constitué par l’échelle de l’îlot dans son rapport au bourg a conduit l’équipe à étudier en sus de la commande une variante à la morphologie s’inspirant de l’existant. Une adaptation mineure du PLU, levant l’obligation de construire à l’alignement, permettrait de préserver le caractère du site tout en maximisant la réceptivité.

Deux scénarios ont donc été étudiés, l’un privilégiant un bâti épais à l’alignement des deux voiries, dans la bande constructible des 30m du PLU, et l’autre proposant la création d’une voirie interne.

Le projet

Le premier scénario étudié privilégie l’implantation d’un bâtiment d’angle à emprise au sol large, maximisant ainsi la réceptivité. Il est implanté à l’alignement des deux rues et s’insère strictement dans la bande des 30m constructible. C’est un immeuble de logements collectifs à R+2+combles qui s’étire d’une limite séparative à l’autre.

Il recrée un front bâti à l’angle des deux rues, le marque et le valorise par la présence de commerce à rez-de-chaussée, à l’emplacement de la poste actuelle. Le stationnement est situé en surface à l’arrière de la parcelle, accessible au travers d’un porche dans la partie Est du bâtiment sur rue.

Le second scénario quant à lui prend davantage en compte le tissu urbain existant, la morphologie du bâti environnant et son fonctionnement. Pour se libérer de la bande constructible des 30m imposée par le PLU, une voirie interne à été créée. La création de cette voirie produit une constructibilité supplémentaire permettant une emprise au sol du bâti plus importante.

Il s’inspire de l’existant pour recréer un morceau de ville, privilégiant une continuité spatio-temporelle avec le bourg tout en maintenant une réceptivité quasi équivalente au premier scénario.

D’abord s’établir

    Date : xxx

    Maîtrise d’ouvrage : EPA Marne / EPA France

    Budget : xxx

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme mandataire,
               5+1AA Architecture, partenaires développements, SETEC TPI

    Programme : xxx

    Surface : xxx

    Localisation : Villiers-sur-Marne, Marne la Vallée

 

Pôle gare et future ZAC Marne Europe – Villiers-sur-Marne – Marne la Vallée

La mission

Le site de la future gare d’interconnexion entre le RER E et le métro automatique du Grand Paris, à la frontière de Villiers-sur-Marne, Bry et Champigny, est appelé à prendre une nouvelle dimension de pôle multimodal, renforcé par la mise en synergie des autres modes de transport publics, des modes doux et du réseau routier.

La mission d’étude pré-opérationnelle confiée par l’EPA Marne a pour objectif de définir le projet urbain du futur pôle-gare dans son ensemble puis à l’échelle de la future ZAC Marne Europe et d’en préciser la programmation, les coûts d’aménagement principaux et le phasage.

Le nouveau quartier s’organise le long du Percorso, un boulevard urbain qui, loin d’être une simple voie de transit, a une fonction de vitrine et entraîne dans sa dynamique l’ensemble des quartiers qu’il dessert par le maillage des voies transversales. La création du boulevard urbain apportera de l’urbanité à lui tout seul. La gare constitue une centralité et un repère  dans la ville. Mais la mutation en profondeur du territoire ne concerne pas seulement la ZAC Marne-Europe mais aussi les secteurs de Champigny et de Villiers qui la prolongent.

Le projet se décompose en trois séquences, chacune présentant une mixité de fonction (logements/activités). Du Nord au Sud : un pôle gare/centre d’affaires, l’entre-deux ferroviaire qui accueille un parc et un pôle commercial.

L’entre deux ferroviaire dispose d’un potentiel géographique et naturel. A l’ouest du boulevard, on trouve un parc urbain qui se prolonge à l’est entre des bâtiments d’habitation. L’ensemble joue sur les différences de niveaux entre gare, entre-deux ferroviaire et boulevard urbain. Ainsi, le parc urbain devient-il un élément récréatif et accessible depuis le boulevard permettant à chacun de profiter des bienfaits de la nature en ville.

La partie Sud-est de la ZAC illustre le principe de diversité des programmes le long du Percorso. Ainsi, les deux îlots situés sur Villiers qui donnent sur le boulevard sont affectés l’un à l’activité tertiaire et l’autre à l’habitat. Le parti d’urbanisme consiste à poursuivre le quartier résidentiel existant de Villiers jusqu’au Percoso, en diversifiant progressivement d’Est en Ouest les typologies de logement selon un principe d’épannelage progressif.

Une attention particulière a été accordée à l’aménagement de l’espace public sur le Percorso pour favoriser la pluralité des usages et donner toute leur place aux piétons

Leçon de territoire

    Date : 2012

    Maîtrise d’ouvrage : EPFY

    Budget : 50 000€

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme mandataire,
               Adéquation programmation, SNC Lavalin VRD, Agence Babylone Paysage

    Programme : Opération de logements, équipements publics

    Surface : 3 Ha

    Localisation : Thiverval-Grignon

 

Une cité résidentielle – Thivernal-Grignon Une cité résidentielle

Enjeux et missions

Thiverval-Grignon, dont le sort est lié à l’enseignement de l’agriculture depuis 1826, dès la création de l’Institution royale agronomique, n’a quasiment pas évolué en termes de démographie.

Il n’existe pas de foncier disponible à Thiverval-Grignon. La non constructibilité des terrains dédiés à l’agriculture et le renouvellement régulier des employés de l’École, aujourd’hui Agroparistech, qui habitent sur place, ont contribué à maintenir constante la population. Le départ d’AgroParisTech sur le Plateau de Saclay en 2015 bouleverse les équilibres.

Le diagnostic a mis en évidence le caractère très particulier de Thiverval-Grignon, son histoire dédiée à l’enseignement de l’agriculture, son paysage et le rôle déterminant de ces deux caractéristiques pour expliquer la situation actuelle et l’absence d’extension urbaine depuis trois siècles.

La ville a demandé à l’Etablissement Public Foncier des Yvelines de l’aider dans la définition de sa stratégie foncière en vue de la réalisation d’un programme d’habitat dans la cité résidentielle qui comprend actuellement 24 maisons et 26 appartements

Notre mission de faisabilité urbaine avait pour objet de permettre à la ville et à l’EPFY d’arrêter une stratégie de développement pour le site à partir de scénarios d’aménagement.

Notre étude s’est donc déroulée en 3 temps : diagnostic, scénarios et approfondissement du scénario retenu dans une démarche pré-opérationnelle.

Contexte

Le bourg de Thiverval où se situe la mairie, est séparé du hameau de Grignon par le parc du château et l’École Agroparistech. Un mur en diagonale (5) sépare le domaine privé du château du domaine agricole.
Le long de la route en impasse qui conduit au domaine (4), se sont agglomérées tant bien que mal, du fait de la déclivité, quelques maisons (6).
Le site s’ouvre en contrebas, au Nord, sur La vallée du ru de Gally (1), limite naturelle du domaine.
Vers l’Est et vers le Sud, de l’autre côté du mur, s’étendent les terres agricoles, sur le plateau, autour de la ferme expérimentale (11).
Entre ferme et château on observe un dénivelé de 46 mètres.
Le bourg de Grignon est une dépendance du château et de l’Ecole, le bourg de Thiverval, un charmant enclos d’intériorité rurale.

Diagnostic
Un cadre exceptionnel
Le site est situé dans un cadre exceptionnel entouré d’un grand vide. Le rapport à l’horizon est très fort, les vues dégagées créent un panorama exceptionnel :
• Privilégier la mise en scène du paysage.
• Favoriser les vues.

1. Le paysage agricole
Un site protégé et préservé.
Une commune à 70% agricole.
Des espaces naturels préservés qui rendent le site agréable et peu construit.

2. Les deux vallées
Le site du projet s’étend sur un dénivelé de 11 m ce qui lui permet de bénéficier d’une vue sur la vallée et le hameau :
• S’appuyer sur la trame paysagère.
• Trouver des points de vue haut pour mettre en valeur la vue sur le paysage.

1. Empreinte du bâti existant
2. Empreinte voirie existante

 

 

Le PLU classe la cité résidentielle en secteur UB. Le COS de 0.3 correspond à un programme d’environ 130 logements. La zone AU est indiquée comme pouvant accueillir une quarantaine de logements.

CONCLUSION DU DIAGNOSTIC

ENJEUX LIÉS À L’EXTÉRIORITÉ DU SITE



À l’échelle de la commune, le départ de l’Agro provoquerait un grand bouleversement. Pôle majeur de Thiverval-Grignon, l’école est génératrice d’emplois, de transports
en commun (bus) et d’extensions : la ferme expérimentale, la cité résidentielle.
Avec le départ de l’Agro, le hameau, plus précisément la cité résidentielle, perdrait son statut d’espace servant pour devenir une entité résidentielle autonome. Comment le hameau s’inscrirait-il dans cette nouvelle organisation ? Quelles relations pourrait-il établir avec les autres pôles de la commune, en particulier avec le bourg de Thiverval
et enfin avec l’extérieur ?

ENJEUX LIÉS À L’INTÉRIORITÉ DU SITE



L’école est aujourd’hui le centre d’un système territorial autour duquel gravite
un certain nombre de satellites : le bourg, le hameau, la ferme. L’extériorité du
site est la conséquence directe de son Intériorité tournée vers l’école.
Le départ de l’Agro remettrait en question les liens naturels qui unissent le bourg,
le hameau et la ferme. De nouveaux usages et de nouvelles parentés seraient
à favoriser pour renouveler l’intériorité du site.

SCENARIOS

Deux scénarios ont été étudiés, un « scénario agrégation» se référant à la morphologie de la partie la plus ancienne du bourg, un « scénario parc » actualisant la référence et le principe paysager de la Cité Résidentielle.


Collage de tissus urbains empruntés.

1. « Scénario agrégation »



Plan de masse schématique

2. « Scénario parc »



Plan de masse schématique





Le bâti





Le bâti

SCENARIO RETENU



La ville a retenu le « scénario parc », au
bâti installé dans la verdure comme celui déjà présent.
Dans le travail de mise au point du scénario retenu, l’équipe a formalisé la composition urbaine et paysagère du projet en se référant à une double filiation, celle du plan libre qui conserve au projet l’esprit « d’ailleurs » de la Cité Résidentielle, celle du plan ordonnancé qui malgré son échelle modeste, annonce le processus de valorisation du site de l’École dans sa globalité, par un emprunt au vocabulaire paysager propre au domaine et par l’organisation du projet sur ses grands axes de composition.

Coupe longitudinale

La question environnementale soulève aussi des enjeux très importants pour l’aménagement. Il faut répondre concrètement à l’objectif de respect du paysage qui s’impose à l’évidence. La question de la compacité du bâti, celles du rapport entre espace construit et espace libre, entre espace privé et espace commun, entre espace ouvert et espace ferme, seront prises en compte avec soin, dans une préoccupation contextuelle donnant un sens particulier aux enjeux du développement durable. On s’interrogera en particulier dans un objectif de diversité et de mixité, sur les leçons à tirer de la gradation d’intensité urbaine qu’on peut observer aujourd’hui sur le site entre les constructions regroupées autour du château et celle noyées dans la verdure.


Conception volumetire



Rayons X bâti

Avant / Après

 

Une poche urbaine

    Date : 2011

    Maîtrise d’ouvrage : EPFIF

    Budget : Pas de budget

    Équipe : Agence Dialogue Urbain Architecture Urbanisme, DMS Architectes

    Programme : Opération de logements, équipements publics

    Surface : 4240 m²

    Localisation : Aulnay-sous-Bois

 

Avenue de la croix blanche – Aulnay-sous-Bois

La mission

La mission consiste en la réalisation d’une
étude de faisabilité pour la conception d’un programme immobilier à Aulnay-sous-Bois pour le compte de l’Établissement Public Foncier d’Ile-de-France.

Le terrain (4240 m2 env.) se situe en zone pavillonnaire à l’emplacement d’un ancien centre des impôts et d’une mairie annexe.

Contexte

Un terrain de 4240 m2 situé en plein coeur d’un quartier pavillonnaire, au sud d’Aulnay-sous-Bois. Le site de projet dispose d’une façade principale sur l’avenue de la Croix Blanche et d’une secondaire sur la rue Jean Jaurès.

Le centre des impôts désaffecté constitue une friche urbaine dans l’environnement pavillonnaire d’Aulnay-sous-Bois. C’est un terrain quasi plat qui n’impose pas de grande difficulté d’aménagement. La seule contrainte donnée est le niveau de la nappe phréatique située à -2,94m. Quelques arbres remarquables, inscrit dans le PLU, ont été préservés lors de l’élaboration du projet.

Enjeux de projet

La difficulté de cette étude réside dans la prise en compte de l’échelle du bâti environnant, l’insertion de cette opération dans ce tissu urbain déjà constitué, dans l’élaboration d’une typologie de logements compacte limitant son impact dans le paysage urbain.

Les deux scénarios retenus par la ville privilégiaient l’insertion urbaine.

Diagnostic

Des arbres remarquables sont présents et leur préservation sera un des premiers objectifs du projet. 
Le terrain est en zone UG du PLU. L’application stricte du règlement (bande constructible limitée à 19m, recul de 4m par rapport à l’alignement, hauteur de façade sur rue limitée à 6m, nombre de places de stationnement limité) ne permettrait la réalisation d’aucune des variantes proposées dans cette étude. La constructibilité du site étant fortement limitée par le règlement en vigueur, une modification du règlement sera nécessaire pour permettre la réalisation du projet.

 

Scénarios urbains

À la demande de la ville et de l’EPF, 4 scénarios ont été étudiés reposant sur 
un choix de typologies de logements.

Scénario 2B, variante PLOT
La première variante retenue présente une typologie de bâti dite courante, le « plot ».
C’est un immeuble de logements collectifs compact d’une hauteur moyenne de 3 niveaux
(R+3 ou R+2 + Attique)

Son emprise au sol est limitée, ce qui permet d’aménager une grande partie des espaces libres en jardins privés et collectifs. Le plot s’ouvre notamment sur ces 4 côtés, ce qui permet aux logements de bénéficier d’une double orientation.

Scénario retenu

Scénario 2A, Variante NAPPE
La seconde variante privilégie quant à elle l’extension horizontale du bâti. L’emprise au sol est maximale avec une hauteur moyenne de deux niveaux (R+2 ou R+1 + Attique).

La typologie de logements étudiée dans cette variante est le logement individuel et intermédiaire. L’échelle du bâti est réduite rappelant l’agrégation des bourgs anciens, les espaces
libres privés sont de natures variées et hiérarchisées, du jardin privé à l’allée centrale, des terrasses privées à la cour commune.

Respectivement : Plan masse – Rayon X bâti


Respectivement : coupe schématique A.A – coupe schématique B.B – Principe RDC

Vue perspective depuis la rue Jean Jaurès

Références scénario 2A

Ci-dessus référence typologique

Le travail de typologies a permis de favoriser l’intégration du projet dans le tissu urbain existant.

Respectivement : Rayons X existant avec centre des impôts – Rayons X variante PLOT – Rayons X Variante NAPPE